• Un peu partout sur le web on soutient que le “roi de la pop” serait encore de ce monde, caché en un lieu secret du globe, tranquillement en train d’observer nos réactions à son départ en juin 2009 et de préparer son fracassant retour...

    Info farfelue ?

    Comme tout quidam raisonnable et intelligent, je n’avais jamais accordé le moindre crédit à cette ineptie. J’étais surtout amusé d’entendre les théories fumeuses des tenants de cette histoire à sommeiller debout, étonné de constater l’ampleur de la crédulité populaire, curieux de connaître la psychologie de ces naïfs gobant si facilement cette imbécillité sonnant comme un hoax, une légende urbaine.

    Jusqu'au jour où...

    Jusqu'au jour où comme quelques centaines d’individus sur Terre, je fus mis dans la confidence. Je suis un des rares élus à savoir. Et ce n’est pas un hasard. Une fois le contexte éclairci, tout s’explique, tout s’enchaîne dans une logique lumineuse avec une force implacable

    Des agents de puissants pouvoirs alternatifs (à ne surtout pas confondre avec des contre-pouvoirs) -américains pour l’essentiel- ont pris contact avec moi, m’invitant en tant que médiateur français et apologiste des vérités officieuses, à construire l’édifice qui fera triompher une cause majeure à l’échelle planétaire (elle sera révélée en temps venu) pour laquelle le mythe de la mort de Mickael Jackson a été fabriqué de toutes pièces. 

    Pourquoi moi spécifiquement ? Un choix stratégique pensé en haut lieu et orchestré depuis les entrailles d’une obscure mais très réelle et très active sorte de “CIA bis” peu ou pas connue du grand public américain, encore moins du reste du monde. Moi comme tant d’autres dans plusieurs pays. 

    J’ai été sélectionné pour ce programme, pour me rallier au cercle des défenseurs de la version selon laquelle Mickael Jackson ne serait pas mort, moi qui avant cela prenais ces perplexes pour de doux délirants... Maintenant j’en fais partie. Et pour d’excellentes raisons. Je veux dire, je ne suis pas de ceux, très nombreux, qui adhèrent à cette version par simple contamination paramédiatique, sans preuve, avec la foi du charbonnier, non. 

    Moi je fais partie des quelques centaines de personnes sur la planète non pas qui croient mais qui SAVENT.

    Nous sommes évidemment pris pour des hurluberlus aux yeux de la presse de référence et des esprits sérieux en général. J’ai été choisi moi aussi, justement pour la raison que, comme les autres colporteurs de l’incroyable information, comme les autres déclarant connaître la vérité, comme ces anonymes affirmant avoir eux aussi été mis dans la confidence et oeuvrer pour la réalisation d’un vaste projet commun, en relayant l’inouï je deviens à mon tour aussi peu crédible que ces gens. 

    Donc insoupçonnable, délaissé par les médias, c’est à dire libre de mes actions, de mes écrits. Mon chemin vers l’éclatant sommet est totalement ouvert, sans nul obstacle. Alors même que je déballe publiquement l’affaire, je provoque le rire général ou le mépris dû aux inventeurs d’idioties. Voire la pitié de ceux qui voient en moi une pauvre âme en quête de vulgaire publicité...

    Au départ j’étais déjà très contesté pour mes prises de position aiguës et les révélations impopulaires que j’ai eu le courage d’écrire noir sur blanc : c’est pour cela précisément qu’aux yeux des responsables de cette audacieuse entreprise je suis un allié de choix. Aisément repérable, qui plus est, en dépit de mon relatif anonymat.

    Ces présents mots, ici-mêmes, seront tournés en dérision et c’est exactement le but recherché. Cela fait partie du plan. Seuls les êtres préparés passeront le filtre des apparences. Les autres, éléments préjudiciables à cette intrigue, doivent en demeurer momentanément éloignés. La sélection s’opèrera naturellement. Et, s’éveillant, se réveillant, s’adaptant à la nouvelle réalité, ils accèderont tout comme moi à la source de cette divulgation controversée et participeront à l’élaboration du processus (entrepris au nom d’intérêts universels, nobles, supérieurs). C’est une Alliance qui se compose en termes exceptionnels.

    Nous sommes, nous les “sachants”, nous les moqués, nous les “fous”, les éclaireurs du principe en marche. Ce texte sous ses dehors faussement fantaisistes est destiné à sensibiliser de nouveaux alliés qui, même s'ils l'ignorent encore aujourd'hui, concourront eux aussi à ces événements futurs.

    Tout commencera, et tout commencera vraiment, je vous l’annonce, le jour où, à des fins profitables pour l’Humanité entière, la supercherie sera pédagogiquement dévoilée par Mickaël Jackson lui-même, revenu sur la scène des vivants.


    votre commentaire
  • Je n’aime ni glorifier les guerres ni déifier ceux qui les font, qu’ils soient perdants ou vainqueurs, coupables ou victimes, méprisables ou héroïques.

    Je ne voue aucun culte martial et suis plus prompt à dénoncer les méfaits de la guerre qu'à glorifier leurs ignobles artifices. 

    Je trouve tristes et lamentables les monuments aux morts. 

    Cependant, voyez-vous, je prends le temps d’aller y lire les noms des soldats de la “14” sur les places de nos villages. Et je m’attarde plus volontiers sur les listes des morts gravées sur les plaques commémoratives se ternissant dans le calme des églises et l’indifférence des réalités modernes.

    Car même si je méprise les conflits et leurs complices humbles ou puissants qui de gré ou de force y participent, il y a des choses que je respecte et devant lesquelles je préfère me recueillir en laissant de côté mes combats intérieurs : des souffrances révolues, dans des batailles perdues ou gagnées peu importe, événements essentiels qui je crois méritent des prières au lieu d’outrages, que ce soit ici chez nous en France ou là-bas chez ceux qui furent nos ennemis, sur Terre où brille le soleil comme partout ailleurs s’il le fallait.

    Je m’attarde sur chaque prénom. Emile... Auguste... Octave... Firmin... Des prénoms désuets d’un siècle révolu, d’un autre âge que le nôtre mais de la même humanité pourtant. Des hommes qui grandirent en pleine lumière, à vingt ans s’enflammèrent pour un premier amour, pour certains pleurèrent de l’avoir bientôt perdu, puis les hostilités venant, tremblèrent sous la mitraille, espérèrent sous les étoiles, enfin tombèrent. 

    Avec pour pensée ultime le visage de l’aimée. Alors le mot final de ces pauvres soldats n’était qu’un cri d’amour. Parfois des jurons signaient leur dernier souffle, à l’image de la guerre : baroque, absurde, exaltante, hideuse. Beaucoup appelaient leur mère car ils étaient encore jeunes ces Eugène, ces Emile, ces Octave...

    Ou bien s’éteignirent sans bruit avec d’autres secrets dans le coeur, nul ne saura lesquels.
    <o:p></o:p>
    Et moi en me figurant tout cela face à ces plaques commémoratives gisant dans la pénombre des églises dont j’égrène les noms, je songe à ces destins emportés par l'Histoire, dévorés par leur siècle... Devant les noms de ces morts de la Grande Guerre, devant ces Octave, devant ces Emile, devant ces Eugène tués il y a certes 100 ans mais pourtant si proches dans nos mémoires, je me recueille.
    <o:p></o:p>
    Et je pleure. Et je prononce à voix basse les noms de ces Auguste, de ces Octave de ces Louis, de ces Firmin, de ces Ernest, de tous ces soldats perforés par le fer des obus, ensevelis dans les tranchées, ces noms démodés qui trônent dans la poussière du fond des églises, sur les places des villages, dans les salles de mairies, ces noms gravés qui résonnent comme autant de cris dans le silence, qui ne sont que des plaies dans ce monde que nous voulions de paix.



    votre commentaire
  • Moi j’aime l’hétérosexualité.

    Pour moi une vie maritale saine et épanouie, c’est une affaire qui se passe entre monsieur et madame. Je ne vois pas d’autre possibilité de fusion des genres moralement admissible, socialement sensée, biologiquement fructueuse et acceptable pour la raison.

    Le modèle familial traditionnel (évidemment hétérosexuel) a mon exclusive préférence. Un homme et une femme : rien de mieux pour fonder un foyer ! Le mariage entre Adam et Eve, c’est l’idéal ! La panacée. La voie royale pour l’union des sexes opposés. Le modèle conjugal parfait.

    Indémodable.

    La conjugalité c’est, par définition, par nature, par essence et par excellence la rencontre complémentaire entre deux êtres attirés l’un vers l’autre par leurs différences sexuées.

    Une alchimie féconde prévue par les siècles, reçue par l’entendement, conçue par le Cosmos. Humainement, génétiquement et spirituellement harmonieuse.

    Immuable.

    Le masculin et le féminin sont faits pour s’accoupler, copuler, se fondre l’un dans l’autre. Il sont même porteurs d’organes bien spécifiques spécialement prévus à cet effet. Ce n’est pas moi qui le décrète de manière arbitraire ou idéologiquement orientée, non. Moi je n’y suis pour rien dans cette grande et mystérieuse affaire. Je ne fais que constater. Je ne suis en aucune façon à l’origine de cette vérité biologique. Je ne suis pas responsable de la loi objective, rationnelle, moléculaire consistant dans le principe d’attraction entre le Soleil et la Lune, entre le feu et l’écume, entre la lumière et l’onde, entre la force et la beauté.

    Mars a été originellement façonné pour s’ébattre dans les champs fleuris de l’amour avec Vénus. La Création leur a d’ailleurs donné la Terre entière pour alcôve afin de la peupler.

    La danse nuptiale n’est jamais grotesque, entre le mâle et la femelle.

    Pour toutes ces raisons, idéalement je n’envisage pas la formation d’un couple autrement qu’à travers le choc charnel, étincelant et générateur -anatomiquement ajusté- du glaive et de l’hymen.

    3 commentaires
  • Je suis naturellement contre l’avortement.

    Et je n’argumente plus.

    Je fais face aux pro-avortements d’un seul bloc, sans nuance, avec la simple éloquence de mon silence, la seule force de l’évidence. Et ce, de la même manière que la vertu écrase le vice, que le bien méprise le mal, que la lumière anéantit les ténèbres : au-delà des paroles. Elles sont inutiles. Le soleil s’impose souverainement : il est la preuve, en lui-même, qu’il brille.

    Justifier mon opposition à l’avortement serait de trop. L’enfant qui naît se justifie-t-il d’exister ? Bien sûr que non, sa présence en ce monde étant le plus solide des arguments. La vérité s’impose d’elle-même aux gens sains d’esprit, sensés, honnêtes. Ne pas reconnaître un atome dans sa réalité, aussi mince soit-elle, ou un astre dans son éclat, c’est nier l’Univers entier.

    Je suis contre l’avortement, c’est inné. Ma position est frontale, elle ne souffre pas l’ombre d’une pensée contradictoire. Tenter d’argumenter dans le sens du respect de la vie reviendrait à essayer de convaincre des détracteurs de l’abomination que constituent l’assassinat, le viol, le cannibalisme, la pédophilie, l’esclavage, la torture... Le simple fait de discuter de telles banalités relève de la schizophrénie et ce n’est que perte de temps et d’énergie verbale.

    Si en face de moi des êtres ne sont pas convaincus de la barbarie que représente l’avortement, il n’y a plus à chercher des mots : leur corruption est totale. Parce qu’ils sont devenus ennemis de la vérité, ils sont hermétiques à sa parole.

    Lorsqu’une maison brûle, les pompiers vont-ils disserter sur l’art de vaincre les flammes en cherchant à ajouter des effets stylistiques afin de mieux convertir les plus perplexes à la cause ? Pour moi les pro-avortements sont des illuminés de la pensée laïque. Quand une maison flambe ils cherchent à sauver ses babioles, non ses hôtes. Pour eux il est préférable de ne pas vivre du tout plutôt que d’avancer avec une béquille. Avoir simplement mal aux dents serait, si on va dans leur sens, une raison valable pour refuser de naître.

    Ces esprits pervertis cherchent à éteindre les étoiles au nom de leur liberté de fourmi, pour justifier la stérilisation de la Terre invoquent la préservation de leur potager, afin d’exalter l’égoïsme individuel violent l’ordre universel, sous prétexte de tolérance et de compassion envers les criminels veulent faire le procès de l’honnêteté et mettre la Justice aux fers, parce qu’ils préfèrent le vice à la droiture mettent Dieu hors-la-loi, enfin au nom de leur amour immodéré pour la pacotille républicaine sacrifient des trésors royaux sans prix... Faut-il encore les considérer comme des êtres raisonnables ?

    Je suis contre l‘avortement. Mais pas avec des pincettes, non.

    Avec la subtilité d’une massue.


    votre commentaire
  • Je vote à gauche.

    Le monde est apparu par hasard et la vie n’a aucun sens. En conséquence Dieu n’existe pas et les étoiles ne servent à rien sinon à donner de faux espoirs aux naïfs. Le seul culte que je reconnaisse est celui de l’égalité universelle : l’homme vaut une chenille, le mâle est une femelle refoulée et le grain de sable a autant de valeur qu’un éléphant.

    Je vote à gauche.

    Pour moi l’embryon humain est un vulgaire amas de cellules “bidochières” que l’on peut injurier, que l’on est en droit de mépriser, que l’on doit faire périr au nom des humeurs souveraines de nos femmes libérées. J’ajoute que l‘homosexualité est la chose la plus naturelle qui soit dans ce monde vide de sens, vide d’âme, vide de références transcendantes.

    Je vote à gauche.

    La vie n’a rien de miraculeux. Un accident du néant. Une simple anecdote qui se réduit à une réaction chimique et dont les arriérées, les obscurantistes, les fanatiques religieux font grand cas. En revanche les acquis sociaux du prolétariat sont sacrés, le montant de mon salaire est chose infiniment précieuse, les cotisations pour ma retraite d’athée n’ont pas de prix. Ma vison de la vie est pragmatique, horizontale, matérialiste. Je crois en la république, j’ai foi en la laïcité, je place toute ma confiance dans le résultat des urnes.

    Je vote à gauche.

    Dans ma vie, ce qui importe le plus c’est de satisfaire mes désirs animaux et culturels dans le plus pur esprit de citoyenneté républicaine tout en oeuvrant pour la diffusion planétaire de mes valeurs : donner libre cours à mon homosexualité décomplexée, revendiquée, politisée et oeuvrer pour la déstructuration libératrice des esprits figés par les discriminantes traditions hétérosexuelles, familiales, patriarcales.

    Je vote à gauche.

    Avant de divorcer de ma femme, je l’ai faite avorter deux fois. J’ai changé de sexe et me suis remarié avec un homme. Ensemble, nous comptons adopter un enfant issu d’une mère porteuse. Mon ex-femme a bien entendu assisté non sans émotion à mon remariage avec l’homme de ma vie.

    Je participe à des GAY-PRIDE chaque année dans une ferveur quasi-religieuse où je communie avec respect et dévotion avec le sexe universel, égalitaire, transgenré et interchangeable. Il faut dire qu’avec mon vagin artificiel et mon traitement hormonal faisant de moi une femme, une féministe, une poulette liftée disponible sans les inconvénients de la ponte, bref une belle cinquantenaire opérée et épilée totalement affranchie des lois de la nature fasciste et opprimante, je comble mon mari bisexuel non opéré mais portant en toutes circonstances perruque blonde, jupe ultra-courte, talons-aiguilles vertigineux et bas résilles.

    Mon mari est une drag-queen. Lui aussi vote à gauche.

    Je ne vois pas en quoi, fondamentalement, je suis différent des autres puisque nous sommes tous égaux.

    votre commentaire