• On reproche à BHL son omni-présence sur les lieux d’incendies politiques, hier en Syrie, aujourd’hui en Ukraine.

    De toutes parts on s’interroge, le critique, le vilipende sur sa légitimité.

    Bien des observateurs s’étonnent de la facilité avec laquelle cet espèce de “révolutionnaire de salon” au col amidonné est pris au sérieux par nos présidents attentifs à ses conseils... Tous se demandent comment BHL, pur intellectuel sans pouvoir politique légal, peut être capable de contribuer à faire lever une armée comme ce fut le cas pour la Syrie.

    Cet “intellectuel-saltimbanque”, aux yeux de ses détracteurs, ne devrait pas se mêler ainsi d’aussi graves affaires politiques et martiales.

    On peut lui reprocher bien des choses à BHL, moi le premier, cependant je ne comprends pas ces systématiques et unanimes attaques à son encontre sous prétexte qu’il se mêle de ce qui, selon les si avisés redresseurs de torts, ne devrait pas le regarder...

    Que lui reproche-t-on ? De s’appeler monsieur Levy ? D’être un intellectuel décrié, un mauvais cinéaste ? D’être fortuné ? Trop médiatique ? Opportuniste ? De gauche ?

    Il faut être honnête, si il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher BHL c’est bien justement de sortir de son rôle d’intellectuel passif.

    Et précisément, c’est de son culot pour ne pas dire de son courage, de son autorité auto décrétée, de ses compétences quasi auto proclamées, de son engagement spontané qu’il tient toute sa légitimité, que cela plaise ou non.

    Son droit de parole international et même de conseiller auprès des chefs d’état, il l’a gagné. Ses galons il les a tout simplement obtenus en avançant un premier puis un second pas. Elle est là sa légitimité.

    Aux actifs on destine les critiques certes, mais avant tout les honneurs !

    Peu importe qu’il tire ou non avantages personnels de ces controversées prises de positions politiques pour vendre des livres ou occuper la scène médiatique. Va-t-on reprocher à un artiste, à un politicien, à un chef d’entreprise, bref à un gagnant, à un champion de chercher et d’obtenir le succès ? La moindre des choses à laquelle on doit s’attendre en voyant un homme à la barre d’un navire, c’est qu’il le mène à bon port. Peu importe le contexte, un battant aux commandes de sa barque est toujours dans son rôle et a donc toujours raison.

    Il est parfaitement cohérent que celui qui s’engage dans une action cherche à décrocher les palmes. BHL ne fait pas exception à la règle. A-t-on déjà vu un entrepreneur chercher l’échec ? Un coureur espérer arriver dernier ? Un politicien refuser des voix ? De là, je ne vois rien de contradictoire ni d’infamant à ce qu’éventuellement BHL cherche à accumuler les succès, tant d’un côté que de l’autre. Le combat idéologique n’est en rien incompatible avec la gloire littéraire, voire avec la quête d’argent.

    Quand d’autres le critiquent si vaillamment tout en demeurant courageusement inactifs, bien confortablement assis sur leur immobile séant, lui, seul contre tous, se jette dans l’arène, va au-devant de l’orage chemise ouverte, front olympien, regard marmoréen.

    Qu’il se trompe, soit maladroit, injuste ou imbécile, c’est une tout autre question.

    BHL est un intellectuel qui s’engage sur le terrain, même si ses points de chutes stratégiques sont des hôtels de luxe, quelle importance ? Au nom de la crédibilité tenant plus du cliché grossier que de la subtile réalité on ne va pas exiger d’un activiste qu’il se vêt d’un treillis et se couvre de boue pour faire plus télgénique...

    Les adversaires de BHL me semblent bien mesquins. S’ils estiment que ce philosophe n’est qu’un guignol -et chacun a parfaitement le droit de penser cela de BHL- qu’ils prennent donc sa place face aux caméras, dans le concret et non dans leur fauteuil, qu’ils sortent de leur rassurant quotidien et viennent exposer leurs griefs avec autant d’audace, d’héroïsme et de prises de risques !

    Moi je veux bien que l’on s’oppose à BHL, je ne suis évidement pas contre la guerre des idées, l’opposition doctrinale, le désaccord intellectuel, mais s’opposer pour s’opposer, c’est stérile.

    Je ne vois rien de probant dans les critiques que j’ai lues jusqu’à maintenant quant à la présence de BHL en Ukraine, sinon de la pure et gratuite médisance de la part d’inactifs poltrons au coeur plein de fiel et à la tête vide.

    Je regrette de décevoir certaines personnes ne m’attendant pas sur ce terrain, mais mon indépendance d’esprit -ou peut-être incompétence politique- m’oblige à refuser de prendre parti contre BHL dans cette affaire, par rejet de ce qui serait de ma part pur comportement stéréotypé, mimétisme populaire et complaisance à l'égard d'une certaine pensée en vogue.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    VOIR LA VIDEO :


    http://www.youtube.com/watch?v=18ltcLjX5Zg&feature=youtu.be

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  • Mon voisin du dessous,

    Depuis que Coralie est partie, à qui d’autre veux-tu que j’écrive ?

    Certes elle est toujours au Mans -elle s’est exilée dans le quartier du Miroir- (je n’ai pas son adresse exacte), mais je ne la vois plus et elle n’a jamais répondu à mes lettres d’amour. Il ne me restait guère de choix.

    Après son départ j’ai un peu perdu le goût de l’espionnage mais pas celui du rêve. Coralie était à deux pas de mon coeur mais toi Pierre tu es juste sous mes pieds. Jour et nuit.

    Notre muette, ténue aire de contact se situe exactement au niveau de la jonction de ton ciel et de mon sol. C’est une relation mince, minimaliste mais essentielle, structurelle, constituée par la rencontre de mon plancher et de ton plafond. Nos édifices s’imbriquent et se soutiennent mutuellement.

    Mais ce n’est pas seulement une affaire de surfaces et de murs, de pierres et de toit.

    Il s’agit d’autre chose et tu le sais.

    J’ai une amante.

    Tu la connais et ma compagne Isabelle n’ignore pas non plus qui est sa rivale. C’est pour cette égérie que j’ai provoqué Coralie et c’est encore en son nom que tu lis ceci. C’est d’elle dont je veux te parler. De l’élue de mon âme. Et cela te concerne intimement.

    Ce n’est pas une femme, c’est une flamme. Pas un visage mais une vague. Ce n’est pas une silhouette, un corps ou une chair mais un follet. Ce n’est pas une allumeuse non, mon amante, en un mot, c’est la Lune.

    La Poésie je veux dire.

    Je ne comprends pas tous tes textes. Je les lis, je les survole, je les regarde de loin, ils me font peur.

    J’espère seulement que tu ne la trompes pas Pierre. Par ignorance, maladresse, manque de lucidité, par coupable myopie. Même ta jeunesse, sage ou folle, serait la dernière raison de lui être déloyale. Mais non, je sais que tu es digne de la Plume...

    La nuit lorsque je veille, emporté par mes pensées radieuses, bercé par mes fantasmes idéaux, je l’imagine, elle, à tes côtés... Et je suis en paix, heureux de te savoir, peut-être, en concert avec la joueuse de luth. Et tu es sous mes pieds, à trois heures du matin, comme un foyer au coeur des ténèbres.

    Et quand elle est là, quand elle descend sur toi Pierre, quand elle vient te hanter dans le silence nocturne, je l’espère, je le sens, je le sais, alors c’est pour moi un peu le salut du monde.

    C’est pour ces seuls moments d’intimité avec elle, la Poésie, que vaut toute l’existence. La mienne, certainement. Et la tienne aussi, à toi de savoir.

    Entouré de béotiens, sots manceaux du premier jour, animaux stupides en quête de ginguette juste en face de l’Escalier, monstres de citrons placides, insipides concierges du temps indolent qui passe, je prends la mesure du jour à grands coups d’enclumes.

    Mais aux heures bénies de mes longues veilles, tandis que l’astre blond me tient en haleine, je m’interroge avec délices sur tes ivresses secrètes avec la muse, là juste sous mes pieds.

    Quand je te croise, bien sûr, je perçois la malice dans ton regard, l’éclair de ces nuits attendues. Et dans mon oeil ce que tu vois Pierre, ce que tu me prends, ce que je t’envoie, ce que j’offre au monde, ce que Dieu m’a donné -et c’est pour cela que je passe pour un dément, même à tes yeux-, ce n’est rien d’autre que le feu de la lyre.


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  • Dimanche dernier à un endroit stratégique du marché des Jacobins au Mans j’aperçus une tendeuse de sébile, une marchande de bonbons à la sauvette plus exactement (mendicité dissimulée), qu’il me semblait vaguement reconnaître, que j’avais déjà dû croiser une ou deux fois.

    Je rentrais chez moi avec mon sac rempli de bonnes choses et je n’avais pas du tout envie de faire l’aumône à cette importune ni de me sentir culpabilisé par ses regards cherchant mon apitoiement.

    Donc je passai devant elle en faisant mine de l’ignorer. Pour mon malheur voilà qu’elle m’aborda avec grande familiarité. Et, me prenant par le bras, commença à m’expliquer qu’elle avait besoin, évidemment, d’argent pour manger, qu’elle travaillait dans un cirque mais que les temps étaient durs et je ne sais plus quoi d’autre exactement, etc., etc. 

    Elle semblait ivre, me parlait tout près du visage, était visiblement mal éduquée, ne savait pas s’exprimer dans un français correct et en dépit de ses mots faussement polis, comme récités, en réalité il suintait de sa voix, de sa gestuelle, de sa figure, un total irrespect d’autrui.

    D’un regard hautain et d’un air agacé -mais cependant courtois- et de quelques mots implacables j’essayai hâtivement de lui faire comprendre que je n’étais pas dupe de son discours maladroit de bonimenteuse intellectuellement faible, culturellement primaire, que ses sucreries douteuses ne m’intéressaient nullement et qu’il existait des services sociaux pour les indigentes de son espèce.

    Et là, je me mis à l’examiner. Un bref instant. Et je vis à qui j’avais affaire.

    Un sous-humain. 

    Une pauvre ombre sans nul attrait, une silhouette insignifiante, une chose désagréable par tous ses aspects : vestimentaires, physionomiques, psychologiques, esthétiques, moraux.

    Tout dans sa personne transpirait le vice, le déshonneur, la bassesse. 

    La totalité de son être était repoussant. A travers sa manière d’être, de se montrer, de mendier, elle éloignait naturellement d’elle tout être humain honnête. Elle puait la corruption.

    Par sa façon de chercher à convaincre les passants, elle les faisait fuir. Et ne paraissait aucunement en avoir conscience. Par sottise, par ignorance, par crasse intérieure réelle ou supposée... Comment savoir ?

    Ce que je percevais en la voyant était-il juste ou pas ? Avais-je tort de la considérer avec autant de mépris ? Devais-je me fier à ses haïssables apparences ? Peut-être me trompais-je... Je n’en sais rien. Mais c’est ainsi que je ressentais cette femme.

    A mes yeux cette gueuse était vile, spirituellement sale, humainement détestable, socialement crapuleuse, moralement misérable, du moins par ses dehors, par ce qu’il émanait de ses traits, de son corps, de sa toilette de bohémienne, de son allure générale.

    Cette affreuse gitane ne voulait que de l’argent, rien d’autre. De l’argent pour satisfaire je ne sais quel immonde désir de canaille. De l’argent pour j’ignore quel minable dessein à portée de son bec de pie voleuse, menteuse et médisante !

    Bref, après l’avoir brièvement scrutée de mon oeil chirurgical, je m’en allai, heureux de la voir abandonner la partie plus tôt que je ne l’aurais cru, ce qui me conforta dans l’idée que cette désastreuse marchande de mauvaises friandises était bien une vipère en quête de proie facile et non une véritable pauvresse à secourir.

    En repensant à cette pitoyable rencontre je me demande encore si, finalement, cette main tendue méritait ma charité ou bien mes crachats. 

    Comment savoir ? La quêteuse était si laide, si abjecte, si bête... On devinait dans cette âme tant de pensées honteuses et maudites, instinctivement on lui prêtait tant d’actes infâmes... Me suis trompé ? Ai-je mal agi ? Eus-je effectivement affaire au diable ? A un oiseau blessé ? A une charogne, à une malfaisante manouche, à une maléfique petite vieille ou à une piteuse et innocente victime de l’égoïsme et de l’indifférence ? Avais-je raison ? Avais-je tort ?

    Dieu seul le sait. 

    Mais pour moi, sur le moment, elle était si déplaisante, tellement répugnante, si ignoble... 

    Et en me remémorant ce visage implorant, cette main posée sur mon bras, ces prières pleines de maladresse, j’ai toujours la même envie d’envoyer sur le front de cette mendiante le plus arrogant de mes crachats.

    VOIR LA VIDEO :

    http://www.dailymotion.com/video/x1bvety_une-mendiante-raphael-zacharie-de-izarra_news

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  • Vendredi 14 février 2014 moi Raphaël Zacharie de IZARRA je vais être jugé au tribunal correctionnel du Mans pour “injures publiques envers la communauté homosexuelle” et “provocation à la haine envers la communauté homosexuelle”.

    En termes plus objectifs, pour avoir tout simplement critiqué le mariage homosexuel.

    Hier j’aurais été défini comme honnête garçon, normal, ordinaire, équilibré, sain et sensé. Aujourd’hui avec les pressions des LGBT et autres lobbys de détraqués sexuels me voici présenté comme vulgaire délinquant, véritable ennemi de l’ordre public, affreux homophobe, méchant rétrograde, intolérant arriéré.

    J’ai donc décidé, à la veille de mon procès face à des guignols pro-sodomites, de ne plus exercer mon esprit civique puisque l’honnêteté, le sens moral, sont devenus des délits punis par la loi. 

    La vertu est subversive et le vice, la corruption, la bassesse sont les normes entrées dans les moeurs. 

    C’est l’esprit de Vichy qui règne actuellement : les âmes intègres sont considérées comme des ennemies du pouvoir car désormais la corruption, c’est le droit. 

    Je préfère me retirer du combat, m’éloigner de cette crasse et assister avec une vengeresse jubilation à la déliquescence de cette société pestiférée par les lobbys sodomites, féministes et avorteurs.

    Moralement j’aurais fait mon devoir de citoyen honnête. Je n’ai rien à me reprocher. 

    Que la société se vautre allègrement dans la fange ! Je m’en lave les mains.

    Et que ceux qui demain seront tentés de me reprocher d’avoir lâchement abdiqué, d’avoir abandonné la France à son sinistre sort, que ceux-là (car ce seront ces adeptes du mariage homosexuel aujourd’hui aveuglés par les hérésies de ce siècle mais qui demain leur feront honte) s’en prennent à eux-mêmes, à leur acharnement à demeurer dans l’erreur. 

    Ceux qui actuellement, ne sachant ce qu’ils font, mettent au pilori les gens probes et lucides comme moi, au grand jour du réveil national reprocheront à ces courageux contradicteurs leur “faiblesse” face aux puissances maléfiques... L’histoire n’est qu’un éternel recommencement.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    Et maintenant que j'ai héroïquement fourni ma part de travail je ne contribue plus en la vraie amélioration de la société.

    Elle doit de toute façon s'effondrer, avec ou sans moi. C'est ce que j'ai fini par comprendre.

    Cette déchéance est un mouvement de fond, c'est la Civilisation occidentale qui dégénère, nul n'y peut rien.

    Les sociétés les plus brillantes ont une fin elles aussi. C'est le cycle naturel des choses de ce monde.

    J'attends l'effondrement total de cette société décadente qui sera le début d'un renouveau.

    Ainsi vont les choses en ce monde, il faut l'accepter. Sauf que moi je me place en dehors de ce processus de décadence généralisée.

    Ce sont les pervers qui mènent le monde, non les vertueux.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  • Les zoophiles, comme récemment les homosexuels, réclament de plus en plus une reconnaissance officielle de leur spécificité sexuelle. Ils réclament le droit au mariage avec leur chien, leur cheval, leur vache au nom de la tolérance universelle et de l'égalité.

    Les zoophiles sont des gens normaux, des êtres sensibles capables d’amour envers leur animal d’alcôve, donc respectables. 

    Remercions les lobbys homosexuels d’avoir héroïquement ouvert nos esprits hier rétrogrades à la tolérance et à la compassion à l’égard des “diversités sexuelles” !

    Que le monde est beau avec tous ces gens si différents en termes de préférences sexuelles, si originaux... Qu’elle est belle cette société avec les fantaisies et singularités de ses courageux citoyens progressistes ouvrant la voie de la tolérance ! 

    Le mal n’existe pas, c’est une notion rétrograde d’arriérés obscurantistes. Ce qu’on appelait autrefois le mal, la perversion pour mieux culpabiliser les adeptes de “sexualités originales” et donner bonne conscience aux esprits rétrogrades et étriqués qui ne connaissaient que l’hétérosexualité, ce sont en réalité des richesses.

    Le mariage homosexuel est une chance, une richesse pour notre société. La zoophilie en voie de reconnaissance est une richesse, une chance pour notre société aux idées de plus en plus larges...

    Bref, vivent la tolérance, la liberté et le progrès sociétal !

    Après ces récentes avancées spectaculaires de la société et des mentalités, j’attends avec impatience la dépénalisation de la pédophilie et la réhabilitation de ses disciples obligés, les pauvres, de vivre leur passion en demeurant encore cachés !

    Je ne remercierai jamais assez les lobbys homosexuels de m’avoir ouvert les yeux.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    VOIR LA VIDEO :

    https://www.youtube.com/watch?v=GxcpFSAkeWM&feature=youtu.be

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